Tout en regrettant, comme tout le monde, l’état dans lequel
se trouve notre parti après ses élections internes du 18 novembre 2012, il est trop facile, voire indécent, d’en faire porter la responsabilité indifféremment à tous les
acteurs.
L’attitude déloyale de la majorité des média qui, contrariés de voir niés les sondages qui étaient
défavorables à J.F Copé et dont ils avaient fait si grand cas durant la campagne, exercent aujourd’hui leurs représailles.
J.F Copé a toujours tenu des propos qui s'appuient sur le respect des statuts de
l’UMP. Il est étonnant que le respect des statuts votés depuis plusieurs années et jusqu’à présent
incontestés n’apparaissent pas aux yeux de tous comme obligatoires, comme cela doit être le cas dans tout état de droit. Nous estimons que toute solution qui ne prendrait pas en compte cette
évidence reposerait sur des bases juridiquement fragiles et serait fortement préjudiciable à notre parti.
Il va de soi que toute solution juste, digne et juridiquement valable repose nécessairement sur un strict
respect des statuts du parti. J.F Copé a parfaitement rempli cette condition, et est
donc le président légal et légitime de l’UMP, avec toutes les prérogatives que comporte cette fonction.
Dans l’intérêt du pays, L’UMP doit
reprendre dès maintenant, sous l’autorité de son président, le combat déjà engagé contre la politique catastrophique de la gauche au pouvoir, que ce soit sur les sujets économiques (pression
fiscale, découragement de l’esprit d’entreprise, refus des nécessaires réformes de structure, etc. ), ou bien encore sur les grandes questions de choix de
société (mariage et adoption par les couples homosexuels, droit de vote des étrangers, laxisme généralisé dans la politique d’immigration et de naturalisation, etc.).
Le prochain combat électoral sera non pas la présidentielle de 2017, mais les élections municipales de 2014.
Pour retrouver les territoires perdus, dont Joigny, il faut remobiliser dès maintenant les militants et
pouvoir faire confiance à un chef qui ait toutes les capacités pour conduire ces combats. Le président de l’UMP a démontré ses qualités de responsable et sa combativité en maintes occasions et en
particulier sur le terrain, en arrachant à la gauche et en conservant la ville de Meaux.
Les militants déplorent et condamnent toutes les initiatives cherchant à briser l’unité de l’UMP et à
détourner ce parti de sa tâche primordiale de résistance contre une gauche gouvernementale dangereuse, et qu’il est seul à pouvoir accomplir.